22/09/2011

le monde à l'envers

Conformément à la résolution 1973, ou du moins l'interprétation qu'ils en ont faite, l'OTAN ne devrait-il pas à présent bombarder… les positions du CNT ? En effet, c'est celui-ci qui est désormais le pouvoir et ce sont les autres, les «gueddafistes», qui sont à présent «les rebelles».

C'est donc le nouveau pouvoir, le CNT, qui aujourd'hui «bombarde son propre peuple», à Syrte et ailleurs, et qui tombe sous le coup de la résolution 1973 de l'ONU.

Je plaisante ? A peine. Car on voit ainsi à quoi a été réduit le droit international. C'est le cas aussi de la reconnaissance de l'Etat palestinien. Le Gouvernement français s'était empressé de reconnaître le CNT libyen alors que rien ne prouvait sa légitimité. C'est de l'étranger que le CNT a tiré d'abord sa légitimité. Mais le gouvernement français ne veut pas reconnaître l'Etat Palestinien qui lui, est légitime depuis 60 ans… depuis toujours. Alain Juppé, le ministre des Affaires étrangères français, cherche actuellement, sous mille prétextes, à décourager les palestiniens de présenter leur candidature à l'ONU. On se souvient par contre de la vitalité et de l'énergie dont il avait fait preuve pour convaincre de l'intervention étrangère en Libye puis pour que le CNT occupe, sans attendre, le siège de la Libye à l'ONU.

Ce renversement de situation en Libye où c'est désormais le nouveau pouvoir en place qui bombarde des populations civiles n'a semble-t-il pas été prévu. Il explique la gêne actuelle de l'alliance OTAN-CNT libyen, son hésitation à installer le CNT dans la capitale, et son insistance à annoncer que «la lutte n'est pas finie tant que Gueddafi n'est pas mis hors d'état de nuire». Ces contradictions dévoilent chaque jour les buts réels de l'intervention militaire étrangère aux yeux de l'opinion arabe et mondiale.

30/07/2011

Maghrébin malgré tout !!!!!

sa ne changera jamais !!! toujours la même rengaine 1ère, 2ème ou 3ème génération les maghrébins (surtout les algériens) seront  les laissez pour compte même en ayant des diplômes hautement qualifiés ils ne seront bon qu'à travailler dans les usines ou dans la collectivité locale (femme de ménage - éboueur etc...) ils sont utilisés par les politiques pour l'apport de voix au moment des élections ensuite plus rien. A de rare exception il y en a qui passe le cap et sont élu sans réel pouvoir sinon celui d'avoir un emploi. Je suis né en 1950 en France (61 ans de présence) je suis diplomé (expertise comptable) et pourtant je n'ai jamais eu l'opportunité de travailler dans cette branche que j'ai choisi il y a + de 40 ans j'ai toujours galéré pour avoir un emploi Pourquoi ? et bien je ressemble plus a 1 magrébin qu'à 1 européen et pourtant je suis Français. Alors basta !!! les récits ou articles relatant la vie ou le chemin parcouru par les nouvelles générations yen a marre !!

14/07/2011

la Guerre en Lybie ne coûte pas 1 centimes aux contribuables !!!

L'idée diffusée ces dernières semaines et qui alerte sur le coût financier de cette guerre est une grosse « tromperie ». Les alliés occidentaux n'ont pas déboursé, en réalité, un seul euro dans cette opération. Car, faut-il rappeler que plus de 150 milliards d'euros de la fortune personnelle de Kadhafi et sa famille, accumulés dans les banques européennes sont sous séquestre ? Faut-il rappeler que les fonds souverains de l'Etat libyen placés dans des banques européennes, avant la guerre, sont estimés à plus de 250 milliards d'euros ? Enfin, est-il nécessaire de signaler que le soutien logistique et armé aux rebelles libyens est, d'après les propres déclarations des coalisés, facturé sur tous les avoirs de l'Etat libyen, gelé par les Occidentaux ? Outre ces données, rappelons enfin que les rebelles et Occidentaux contrôlent depuis le deuxième mois de la guerre (avril) la production et la commercialisation du pétrole des ports de Benghazi et Misrata et dont les revenus servent, en grande partie, à couvrir les frais de la guerre contre Kadhafi. Ainsi, la guerre contre Kadhafi et son armée est non seulement financée par les Libyens eux-mêmes, mais fait tourner également l'industrie de l'armement européen et américain. « La guerre a déjà coûté 100 millions d'euros à la France », avancent les officines de propagande française, « soit un million d'euros par jour » précisent-elles. En plus du ridicule du montant et le mépris du coût en vies humaines libyennes et autres victimes collatérales; en plus de la tragédie des centaines de milliers de réfugiés dans les camps de fortune, faut bien se rendre compte qu'un nouveau cap, celui du cynisme et de l'abjection, vient d'être franchi par les coalisés, principalement, la France de Sarkozy, pour mettre sous tutelle politique la Libye de «l'après Kadhafi».